L’odyssée littéraire de l’académicien Jean-Christophe Rufin
Jean-Christophe Rufin, auteur et académicien, sera présent au salon du livre et lors d’une table ronde.
Faut-il encore présenter Jean-Christophe Rufin ? Médecin engagé, longtemps responsable d’ONG, ancien ambassadeur de France au Sénégal et en Gambie, ce grand voyageur est l’auteur d’une œuvre éclectique, récompensée par de nombreux prix littéraires, dont le Goncourt pour son livre « Rouge Brésil » en 2001. Cet insatiable explorateur et observateur du monde signe autant des essais, comme « Le piège humanitaire » en 1986 que des romans. Académicien depuis 2008, il a consacré son dernier ouvrage, « Un été avec Alexandre Dumas » (éd. des Équateurs) – ainsi qu’une série de chroniques diffusée cet été sur France Inter – à cet écrivain aimé, admiré, et qui a toujours échoué, lui, à entrer à l’Académie Française. L’occasion de (re)découvrir le parcours et la personnalité hors normes de ce monument de la littérature, auteur notamment des « Trois Mousquetaires » et du « Comte de Monte-Cristo », qui « a toujours été pour moi plus qu’un modèle, un grand frère qui marchait devant et me guidait sur le chemin de l’écriture », confie Jean-Christophe Rufin.
Certains des récits d’aventures de ce dernier partagent le même souffle épique que les écrits de son aîné, à l’instar de ses romans historiques « L’Abyssin », prix Méditerranée et Goncourt du premier roman 1997 ou « Le grand cœur » paru en 2012, biographie contée de Jacques Cœur, argentier du roi Charles VII et intime de sa maîtresse, Agnès Sorel. Au printemps, Jean-Christophe Rufin a également publié un nouvel épisode de sa série « Les aventures d’Aurel Le Consul » chez Calmann-Levy, intitulé « Le Revenant d’Albanie ». À son époque, nombre de romans de Dumas sortirent sous forme de feuilletons. Les deux écrivains partagent un autre point commun : l’adaptation de leurs œuvres sur petits et grands écrans.