Rencontre avec Guillaume Gallienne

Invité de Faites lire !, Guillaume Gallienne participera à la Grande Rencontre du jeudi 2 octobre pour évoquer son premier livre « Le buveur de brume » salle Chorus, à 20h30. Un moment animé par le journaliste littéraire Alexandre Fillon.

« Le buveur de brume » est votre premier livre ?

J’avais déjà été sollicité par des éditeurs. Mais, en tant que comédien ou à travers mes lectures à la radio, je me considère plus comme un passeur de textes. Et puis est venue cette commande des éditions Stock, dont le cadre m’a rassuré, le livre s’inscrivant dans la collection « Ma nuit au musée ». Je me suis dit qu’il allait forcément se passer quelque chose à raconter.

Et rien ne s’est passé comme prévu…

Je devais d’abord me rendre dans une galerie russe abritant la plus grande collection des peintres dits « ambulants » que j’adore. En 2022, l’invasion de l’Ukraine m’a contraint à changer mes plans. J’ai finalement choisi le musée national de Tbilissi en Géorgie, où est accroché le portrait de mon arrière-grand-mère, la princesse Mélita Cholokachvili dite Babou. Mais ce dernier a été déplacé et je me suis retrouvé à la Galerie nationale, ce qui m’a déçu et contrarié. Cette nuit au musée a donc démarré dans la colère, et j’ai décidé de tirer ce fil dans le livre. Cela m’a aidé à mieux organiser des choses, comprendre d’où venait la colère de mon père notamment, pour aller vers une forme d’apaisement. En tant que lecteur, j’aime les écrivains qui portent une attention à l’autre, sans haine. C’est le chemin que j’ai essayé de suivre. 

Le public vous connaît comme comédien et réalisateur. Quel est l’accueil que l’on vous réserve en tant qu’écrivain ? 

C’est très étonnant. Chacun reçoit le livre comme il l’entend. Sur un salon, on passe beaucoup plus de temps à échanger avec les gens qui se livrent davantage. Je suis déjà venu comme comédien au Mans, dont j’avais admiré la beauté de la vieille ville. Ce sera ma première fois en tant qu’écrivain.



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