© Astrid di Crollalanza

Camille Pascal

Écrivain couronné du Grand Prix de l’Académie française, Camille Pascal est agrégé d’histoire.

Après L’Été des quatre rois (Plon, 2018) et La Chambre des dupes (Plon, 2020), L’Air était tout en feu est son troisième roman.



L’Air était tout en feu

27 avril 1718. Un incendie ravage le Petit-Pont, menaçant Notre-Dame. Alors qu’à Paris l’air est tout en feu, à l’Arsenal et au château de Sceaux, la duchesse du Maine souffle sur un autre brasier bien plus dangereux pour le Régent, Philippe d’Orléans : celui de l’intrigue et du complot politiques.

Mariée à l’aîné des bâtards de Louis XIV, le premier des princes légitimés, petite-fille du Grand Condé, haute comme trois pommes mais animée d’un orgueil à la hauteur de son rang de Princesse du sang, cette Précieuse règne autant sur sa petite cour de beaux esprits que sur son mari. Soutenue en secret par le prince de Cellamare, ambassadeur du roi Philippe V d’Espagne (petit-fils du roi Louis XIV), encouragée par les survivants de la vieille Cour qui voient d’un mauvais œil liquider la diplomatie du roi Soleil par le Régent, et forte de complicités coupables dans l’appareil d’État, elle plonge dans les délices de l’esprit de cabale.

En ce printemps 1718, un vent de Fronde se lève donc sur la France, et une course-poursuite s’engage entre deux tentatives de coups d’État, mettant en scène le Régent et cette minuscule duchesse du Maine, qui s’imagine déjà gouverner la France.

À travers les méandres des intrigues politiques, les haines familiales et une galerie de portraits tous plus extravagants les uns que les autres, Camille Pascal fait renaître avec virtuosité le joli temps de la Régence. Camille Pascal vit à Versailles.



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