© Tadeusz Kluba

Sylvie Germain

Depuis trente ans Sylvie Germain construit une œuvre imposante et cohérente, couronnée de nombreux prix littéraires : Prix Femina en 1989 pour Jours de colère, Grand Prix Jean Giono en 1998 pour Tobie des Marais, Prix Goncourt des lycéens en 2005 pour Magnus, Grand Prix SGDL de littérature 2012 pour l’ensemble de son œuvre.

Elle a notamment publié aux éditions Albin Michel Magnus (2005), L’inaperçu (2008), A la table des hommes (2015) et Brèves de solitude (2021).



La puissance des ombres

Daphné et Hadrien ont toujours de bonnes idées. Cette fois-ci, pour fêter les vingt ans de leur rencontre au bas des marches du métro Saint-Paul, ils ont organisé chez eux une soirée à thème: chacun de leurs amis devra porter un déguisement évoquant une station du métro parisien. Ils vont s’amuser, boire, bavarder et danser… jusqu’au moment où leur ami Gaspard Lethéroise (station Opéra) tombe mystérieusement du balcon et se tue.

Puis quelques mois plus tard c’est Cyril Magrine (station Jasmin) qui se rompt le cou en dégringolant des escaliers…

Que se passe-t-il ? Quel est le lien entre la fête, les convives, les serveurs qui officiaient ce soir-là, et notre appétit – très humain – de réparation ?

Un livre magnifique et rythmé comme une partition.

Un roman où tout commence comme une comédie Bacri-Jaoui et finit comme du Thomas Bernhard… Sylvie Germain fait pénétrer le lecteur au cœur des ténèbres de l’homme.



Tous les auteurs