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Daniel Arsand

Éditeur et écrivain, Daniel Arsand est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages dont notamment La Province des Ténèbres (Phébus, 1998, et Libretto, prix Femina du premier roman), En silence (Phébus, 2000, et Libretto, prix du jury Jean-Giono), Ivresse du fils (Stock, 2004), Un mois d’avril à Adana (Flammarion, 2011, prix Chapitre du roman européen) et, le plus récent, Je suis en vie et tu ne m’entends pas (prix Jean-d’Heurs du roman historique,  prix littéraire des Genêts, prix du Roman gay), paru aux éditions Actes Sud en 2016.



Moi qui ai souri le premier

Quelque part dans ce texte, Daniel Arsand écrit : “Il n’est pas en moi que des orages, il n’est pas en moi que des ruines.” Et pourtant, on peut lire
Moi qui ai souri le premier comme une visite privée de ces orages et de ces ruines laissés en lui par trois rencontres déterminantes, trois souvenirs
d’adolescence qui sont aussi des possibles trahis, qui signent plus encore que la fin de l’innocence, la fin prématurée des promesses.

Débusquer la lumière, la force, la beauté au-delà du saccage – c’est sur le terrain du langage réinventé que s’érige, entre résistance têtue, secret livré et liberté farouche, ce bref livre éblouissant.



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